La carte

Sublimez votre aventure japonaise


Bienvenue sur notre carte interactive du Japon !
Son but est de vous offrir un aperçu des 47 préfectures du Japon et des richesses qu’elles renferment.
Nous avons eu la chance de toutes les visiter, la plupart au minimum 5 jours, et absolument toutes méritent d’y séjourner !

Découvrez pour le moment une courte présentation des spécialités de chaque région, ce n’est qu’un début, la carte s’enrichira prochainement avec plus d’informations, des photos, des points d’intérêt…
Revenez y jeter un œil de temps en temps !

Hokkaidō

Hokkaidō, la grande île du nord, est célèbre pour ses paysages sauvages, ses hivers enneigés et ses stations de ski comme Niseko. C’est aussi un paradis pour les amateurs de nature, avec des parcs nationaux, des sources chaudes et une riche culture autochtone aïnoue.

Gastronomie locale : Hokkaidō brille par ses fruits de mer, crabes royaux et crabe des neiges gorgés de chair, oursin frais, saumon fumé et ikura. Fromages artisanaux, lait cru et pommes de terre nouvelles agrémentent sa réputation laitière et agronomique.

TOHOKU :

Aomori

Aomori est réputée pour ses pommes juteuses, ses festivals spectaculaires comme le Nebuta Matsuri, et ses paysages montagneux. Elle offre un mélange unique de traditions rurales et de beautés naturelles, notamment le lac Towada et les gorges d’Oirase.

Gastronomie locale : Aomori célèbre ses pommes croquantes et juteuses, déclinaisons de jus, cidres et confitures. Ses rivières nourrissent le saumon “masu” grillé, tandis que le braconnage local offre anguille et truite. Nouilles soba artisanales complètent ce tableau fruité et aquatique.

Iwate

Iwate séduit par Chūson-ji, temple aux maximes millénaires, et par Hiraizumi, classé à l’UNESCO. La côte de Sanriku dévoile d’impressionnantes formations rocheuses, érodées par la mer, et des villages portuaires pittoresques, véritables refuges de traditions artisanales.

Gastronomie locale : Iwate se distingue par le bœuf de Maesawa, persillé et fondant, ainsi que le crabe jabuka, charnu et sucré. Les nouilles wanko soba, servies en mini-portions, deviennent un défi gourmand. Nanbu senbei, galettes de riz soufflé, ponctuent les dégustations.

Miyagi

Miyagi allie Sendai, cité vivante réputée pour ses festivals de Tanabata, et la baie de Matsushima, parsemée de minuscules îles couvertes de pins. Ses onsen historiques et ses falaises côtières sculptées par l’océan garantissent un dépaysement total.

Gastronomie locale : Miyagi propose le gyūtan grillé de Sendai, tranches de langue de bœuf tendres et fumées, et le kamaboko coloré, cake de poisson local. Zunda mochi, pâte de soja fraîche, recouvre boulettes de riz gluant. On y savoure également miso et sake ritualisés.

Akita

Akita est célèbre pour ses rizières, son saké raffiné et ses traditions rurales. Le festival Kanto, où des lanternes géantes sont portées à bout de bras, est un moment fort. C’est aussi une région de sources chaudes et de montagnes paisibles.

Gastronomie locale : Akita vibre autour du kiritanpo, brochettes de riz pilé grillé plongées en hot-pot. Inaniwa udon, nouilles lisses et soyeuses, rivalisent avec le iburigakko, radis fumé croquant. Shottsuru, bouillon de poisson fermenté, condimente soupes et plats mijotés typiques.

Yamagata

Yamagata est une terre de montagnes, de cerises sucrées et de temples anciens comme Yamadera. En hiver, les “monstres de neige” de Zao attirent les visiteurs, tandis que ses vallées alpines et ses secteurs forestiers regorgent de sentiers de randonnée, tandis que ses festivals d’été animent les villages.

Gastronomie locale : Yamagata met en avant l’imoni, potée de taro et boeuf en automne, et le bœuf de Yonezawa. Cerises et prunes locales s’égrènent en desserts et boissons fermentées. Les nouilles soba accompagnent à merveille les spécialités champêtres de la vallée.

Fukushima

Fukushima offre une grande diversité : des montagnes aux plages, en passant par des villages thermaux. Malgré son histoire récente, elle reste une région riche en culture, avec le château de Tsuruga, les onsens d’Aizu et des traditions artisanales fortes.

Gastronomie locale : Fukushima est réputée pour son ramen de Kitakata, bouillon léger et nouilles ondulées. Pêches charnues et sucrées inspirent syrupe et confiture. Le sake local, élaboré à partir de riz glissant, offre arômes floraux et pétillants.

KANTō :

Ibaraki

Ibaraki marie jardins impériaux, à commencer par Kairakuen, et vastes parterres floraux de Hitachi Seaside Park. Le mont Tsukuba, berceau de légendes, se domine via un téléphérique, tandis que la côte Pacifique réserve falaises escarpées et plages tranquilles.

Gastronomie locale : Ibaraki célèbre le natto, haricots fermentés à la texture onctueuse, et l’ankoimo, patate douce confite. Bœuf Hitachi, tendre et persillé, s’invite en tataki ou en steak. Le kaki de Makabe, doux et juteux, complète les plaisirs sucrés.

Tochigi

Tochigi abrite le sanctuaire somptueux de Nikkō, classé au patrimoine mondial, et les sources chaudes de Kinugawa. C’est une préfecture montagneuse, riche en histoire, en artisanat et en spécialités locales comme les gyozas d’Utsunomiya.

Gastronomie locale : Tochigi excelle avec les gyoza d’Utsunomiya, raviolis croustillants garnis de légumes frais. Fraises Tochiotome, parfumées et sucrées, se dégustent en chocolats et tartes. Yuba, peau du lait de soja, s’incorpore en sashimi délicat ou en beignets.

Gunma

Gunma est réputée pour ses stations thermales comme Kusatsu et Ikaho, nichées dans les montagnes. C’est une destination idéale pour les amoureux de la nature, avec ses sentiers de randonnée, ses lacs volcaniques et ses festivals traditionnels.


Gastronomie locale : Gunma se distingue par les nouilles Mizusawa udon, épaisses et moelleuses, servies froides ou en bouillon chaud. Konjac, décliné en sashimi ou gelée, compose salades et hot-pots. Yaki manju, petites brioches grillées, réconfortent lors des pauses gourmandes.

Saitama

Saitama combine quartiers historiques comme Kawagoe, « Petit Edo », et musées spécialisés (bonsaïs, chemins de fer). Les montagnes de Chichibu accueillent un festival nocturne spectaculaire, et les rives de l’Arakawa offrent pistes cyclables et zones de pique-nique.

Gastronomie locale : Saitama offre le senbei de Sōka, galettes de riz croustillantes et assaisonnées, et le miso ramen de Chichibu, riche en umami. Les ramune, sodas colorés, accompagnent desserts et grillades d’été. Le sel d’Omiya parfume soupes et bouillons locaux.

Chiba

Chiba, face à la baie de Tokyo, séduit par le Tokyo Disney Resort et le temple de Naritasan. Ses côtes offrent plages, surf et pêche, tandis que le mont Nokogiri révèle des temples creusés dans la roche et des panoramas vertigineux.

Gastronomie locale : Hokkaidō brille par ses fruits de mer, crabes royaux et crabe des neiges gorgés de chair, oursin frais, saumon fumé et ikura. Fromages artisanaux, lait cru et pommes de terre nouvelles agrémentent sa réputation laitière et agronomique.

Tōkyō

Tokyo juxtapose gratte-ciel futuristes et sanctuaires centenaires. À Shibuya, l’effervescence urbaine contraste avec la quiétude du Meiji-jingu. Musées d’art moderne, jardins impériaux et quartiers thématiques (Akihabara, Harajuku) font de la capitale un kaléidoscope culturel.

Gastronomie locale : Tokyo concentre sushi et sashimi haut de gamme, tempura légère et ramen variés. Ningyo-yaki fourrés de pâte de haricot rouge, dorayaki et melon pan rythment les promenades. Les dorures des wagashi traditionnels célèbrent l’art culinaire urbain.

Kanagawa

Kanagawa borde la baie de Tokyo et le Pacifique, offrant Yokohama cosmopolite et son Chinatown, ainsi que Kamakura et ses temples zen. Les plages de Shōnan et le lac Ashi, avec vue sur le mont Fuji, complètent ce tableau de contrastes.

Gastronomie locale : Kanagawa se fait remarquer par les shumai de Yokohama, bouchées de porc juteuses, et le shirasu frais de Shōnan. Odawara kamaboko, poisson pressé coloré, décore bentō et apéritifs. Yokan sucré et doré, enrichi de pâte de haricot, clôt le repas.

Chūbu :

Niigata

Niigata déroule ses côtes sauvages sur la mer du Japon et abrite l’île de Sado, sanctuaire du taiko ancestral et de paysages marins escarpés. L’été expose des dunes singulières et l’hiver métamorphose les montagnes en terrain de glisse immaculé.

Gastronomie locale : Niigata exploite le riz Koshihikari, brillant et parfumé, en sushi et donburi. Hegi soba, nouilles sans œuf, accompagne tempura et sashimi. Sake polyglottes, fruités et secs, coulent à flots lors des festivals d’hiver.

Toyama

Toyama dévoile les gorges de Kurobe, accessibles par tunnel spectaculaire, et le plateau d’Alpine Route du Tateyama. Sa baie regorge de fruits de mer, notamment crabes, et ses onsen de montagne invitent à la détente après des randonnées alpines.

Gastronomie locale : Toyama s’impose avec le shiro-ebi, crevette blanche translucide dégustée crue ou tempura, et le blanc de seiches locales. Truite “masu” grillée, champignons du mont Tateyama et sake frais composent un menu montagnard iodé.

Ishikawa

Ishikawa est le joyau culturel de la côte ouest. Kanazawa, sa capitale, séduit avec le jardin Kenroku-en, l’un des plus beaux du Japon, et ses quartiers de maisons de thé. L’artisanat laqué et les céramiques Kutani y sont à l’honneur.

Gastronomie locale : Ishikawa excelle en kaisendon, bols de riz nappés de crabe Zuwaigani, ikura et sashimi variés. Curry de Kanazawa, épais et doux, se marie aux pickles maison. Glace à la feuille d’or, clin d’œil luxueux, conclut en beauté.

Fukui

Fukui propose l’Echizen crab d’hiver, chair ferme et iodée, et le oroshi soba, nouilles froides servies avec radis râpé piquant. Douceurs au miel d’Ukinada ponctuent la dégustation. Alytes de mer fermentées assaisonnent sauces et marinades.

Gastronomie locale : Fukui propose l’Echizen crab d’hiver, chair ferme et iodée, et le oroshi soba, nouilles froides servies avec radis râpé piquant. Douceurs au miel d’Ukinada ponctuent la dégustation. Alytes de mer fermentées assaisonnent sauces et marinades.

Yamanashi

Yamanashi, dominée par le mont Fuji, règne sur les vignobles et vergers de fruits (pêches, raisins). Les lacs Kawaguchi et Yamanaka offrent des panoramas grandioses. Les onsens et le sanctuaire Fuji Sengen renforcent son attrait spirituel et naturel.

Gastronomie locale : Yamanashi décline le vin Koshu, léger et floral, sur fond de pêches juteuses et de raisins éclatants. Hōtō, soupe de nouilles épaisses au miso, réchauffe les soirées. La kirsch à la prune locale, surprenante, termine les repas.

Nagano

Nagano marie le temple Zenkō-ji, pèlerinage bouddhique en plaine, et la chaîne des Alpes japonaises. Kamikōchi révèle prairies alpines et ponts de bois, et Jigokudani surprend avec ses macaques dansants sous la vapeur des sources chaudes.

Gastronomie locale : Nagano propose le soba Shinshu, nouilles rustiques à la farine de sarrasin, et les oyaki, dumplings fourrés aux légumes ou anko. Cidre de Matsumoto, pétillant et sec, rafraîchit. Pommes acidulées et miels montagnards relèvent le sucré.

Gifu

Gifu, cœur géographique du Japon, est célèbre pour la vallée de la Kiso et l’ancienne route Nakasendō. Takayama organise des festivals traditionnels et conserve un quartier historique préservé. Les gorges de Gero offrent randonnées et onsen.

Gastronomie locale : Gifu est renommée pour le bœuf Hida, marbré et fondant, servi en steak ou tataki, et l’ayu, poisson d’eau douce grillé à la broche. Gohei mochi, riz collant en brochette nappé de pâte miso, est un en-cas prisé.

Shizuoka

Shizuoka, terre du thé vert, longe la route du Tōkaidō. Ses plages de surf, la péninsule d’Izu et le parc Nihondaira dévoilant le mont Fuji en toile de fond créent une destination riche en traditions et en panoramas maritimes.

Gastronomie locale : Shizuoka met en avant le thé vert premium, usucha comme koicha, et le wasabi frais râpé, pimenté et crémeux. Sakura shrimp, petites crevettes roses, garnissent salades et tempura. Unagi de la rivière Ōi, grillé au sansho, parfume les bentō.

Aichi

Aichi allie passé et futur à Nagoya : château reconstructed, temple Atsuta millénaire et musée du SCMAGLEV. Le site Toyota de Koromo témoigne d’une industrie d’avant-garde, tandis que les festivals monastiques rythment l’année locale.

Gastronomie locale : Aichi propose le miso katsu, porc pané nappé de miso rouge, et le hitsumabushi, anguilles grillées en quatre temps. Tenmusu, boulettes de riz fourrées de tempura, et ebi fry, crevettes frites géantes, complètent un panorama gourmand.

KANSAI :

Mie

Mie abrite l’illustre sanctuaire d’Ise, haut lieu spirituel. Les parcs animaliers de Kashikojima, les plages de Toba et le Kumano Kodo, ancien chemin de pèlerinage, traversant forêts sacrées, offrent un voyage entre nature et traditions millénaires.

Gastronomie locale : Mie fait honneur à l’udon d’Ise, épaisses nouilles trempées dans un bouillon léger, et au bœuf Matsusaka, luxueux et persillé. Akafuku mochi, petites galettes de riz enveloppées de pâte de haricot rouge, illustrent l’art sucré local.

Shiga

Shiga entoure le lac Biwa, plus grand lac du Japon, proposant croisières et plages. Le sanctuaire Shirahige et le temple Ishiyama-dera ponctuent ses rives. Les villages d’Omi-Hachiman, aux canaux paisibles, révèlent un art de vivre rural.

Gastronomie locale : Shiga surprend par le funazushi, saumon fermenté façon narezushi, et le bœuf Ōmi, tendre et subtil. Kabura-zushi, radis mariné et poisson, allie acidité et fumé. Vins du lac Biwa, fruités et minéraux, complètent l’offre.

Kyōto

Kyoto arbore pavillons dorés, sanctuaires vermillon et jardins secs. Gion, quartier historique, abrite maisons de thé et ruelles étroites. La forêt de bambous d’Arashiyama et le chemin de la philosophie ouvrent des corridors de paix au cœur de l’ancienne capitale.

Gastronomie locale : Kyoto offre la quintessence du kaiseki, succession de petits plats raffinés, et yudōfu, tofu poché en bouillon léger. Matcha cérémonial et wagashi délicats, dont yatsuhashi et nerikiri, transforment la pause thé en rituel gourmand.

Ōsaka

Osaka, métropole gourmande, vibre au rythme de Dotonbori et de ses stands de takoyaki. Le château d’Osaka et l’aquarium Kaiyukan émerveillent. Son sens de la fête et son hinterland industriel en font un pôle économique et culturel.

Gastronomie locale : Osaka, capitale de la street-food, brille avec okonomiyaki croquant, takoyaki moelleux et kushikatsu frit. Kitsune udon, nouilles au bouillon sucré-salé, et negiyaki, okonomiyaki à l’oignon, montrent sa créativité urbaine.

Hyōgo

Hyogo mêle Kobe, réputée pour son bœuf, et le château d’Himeji, chef-d’œuvre médiéval. Les gorges d’Engyōji, les onsen d’Arima et l’archipel d’Awaji offrent montagnes, sources chaudes et îles fleuries, terreaux de traditions variées.

Gastronomie locale : Hyōgo s’illustre par le bœuf de Kobe, fondant et riche, et l’Akashi-yaki, takoyaki local trempé dans un bouillon léger. Sake de Nada, floral et puissant, accompagne arômes délicats. Sumiyaki yakitori d’Arima clôt le repas.

Nara

Nara restitue l’esprit de l’ère Nara au temple Tōdai-ji et à Kasuga Taisha, enluminés de lanternes antiques. Le parc aux daims en liberté et la forêt de Yoshino renvoient à un Japon originel, empreint de sérénité.

Gastronomie locale : Nara régale de kakinoha-zushi, sushi enveloppé de feuille de kaki, et de Narazuke, légumes lacto-fermentés en saumure de saké. Miwa somen, nouilles fines, se dégustent froides en été. Thés verts locaux apaisent le palais.

Wakayama

Wakayama dévoile ses plages immaculées et le mont Kōya, cité monastique perchée. Le sanctuaire Kumano Nachi, avec sa majestueuse cascade, et les chemins de pèlerinage du Kumano Kodo invitent à la méditation au cœur de la nature.

Gastronomie locale : Wakayama propose le mehari-zushi, riz gluant enroulé de feuille de moutarde, et les célèbres umeboshi, prunes salées et acides. Kamome-no-tamago, gâteaux fourrés, se déclinent en chocolat. Sake Junmai, puissant, exprime les terroirs méditerranéens.

Chūgoku :

Tottori

Tottori expose ses dunes spectaculaires, qui ondulent jusqu’à la mer, et un musée du sable interactif. Le mont Daisen, sommet volcanique, attire randonneurs et alpinistes, tandis que de petites gares rétro desservent des villages côtiers paisibles.

Gastronomie locale : Tottori met en lumière le crabe Matsuba, chair délicate de port, et le bœuf Tottori Wagyu, persillé et tendre. Nagaimo râpé, onctueux, entre en tempura ou soba. “Sakyu ramen”, bouillon de crabe argenté, réchauffe l’hiver.

Shimane

Shimane séduit par l’Izumo soba, nouilles épaisses servies en trois étages de bols, et par ses huîtres de l’Estuaire d’Uno. Wagyu local, viande savoureuse, complète les assiettes. Wagashi à base de haricot blanc, délicats, ponctuent les thés.

Gastronomie locale : Shimane, préfecture mystique, abrite le sanctuaire d’Izumo Taisha, fondateur de nombreuses légendes. Le lac Shinji, mystérieux au lever du jour, et le château de Matsue avec ses jardins anciens confèrent une ambiance empreinte de traditions.

Okayama

Okayama est réputée pour le château noir d’Ujo et le jardin Koraku-en, l’un des trois plus beaux du Japon. Vergers de raisins muscat, rizières paisibles et traditions rurales créent un havre de détente historique.

Gastronomie locale : Okayama met en avant les pêches blanches juteuses et les kibi dango, petites boules de millet moelleuses. Muscat de Shine Muscat, raisin vert sucré, agrémente desserts et vins doux. Sake d’Okayama, net et floral, accompagne ces délices fruités.

Hiroshima

Hiroshima, symbole de paix, présente le Parc du Mémorial et le Dôme de la bombe. À proximité, l’île de Miyajima dévoile le torii flottant d’Itsukushima. Sa gastronomie, notamment les okonomiyaki, reflète résilience et modernité.

Gastronomie locale : Hiroshima réinvente l’okonomiyaki avec ses couches de chou, nouilles et sauce généreuse. Huîtres de la Baie de Hiroshima, charnues et iodées, se consomment grillées ou crues. Citrons locaux ajoutent une touche acidulée aux poissons et fruits de mer.

Yamaguchi

Yamaguchi marie la pagode de Ruriko-ji et l’élégance du château de Hagi, au style samouraï. Le pont de Kintaikyo, aux arches de bois, enjambe la rivière Nishiki, et les côtes offrent criques solitaires et falaises battues par l’océan.

Gastronomie locale : Yamaguchi est renommée pour le fugu, pufferfish tranché finement en sashimi, et le kaki d’Hiroshima, fruits de mer charnus. Kawara-soba, nouilles grillées sur tuile, et foie de poisson fermenté relèvent les plats de saveurs tranchantes.

SHIKOKU :

Tokushima

Tokushima est réputée pour l’Awa Odori, festival de danse endiablée, et les gorges d’Oboke. Le mont Bizan surplombe la ville tandis que les rizières en terrasses de Miyoshi offrent un spectacle agricole spectaculaire.

Gastronomie locale : Tokushima exhale l’odeur du sudachi, agrume vert au jus acide, sur sashimi et ramen. Le Naruto kintoki, patate douce rouge, passe en beignets sucrés. Tokushima ramen, bouillon riche et huile d’oignon, s’accompagne de char siu local.

Kagawa

Kagawa, plus petite préfecture, brille par ses udon, servis dans de modestes échoppes, et par le jardin Ritsurin, chef-d’œuvre paysager. Les îles de la mer intérieure de Seto, accessibles en ferry, révèlent un art contemporain d’avant-garde.

Gastronomie locale : Kagawa impose le Sanuki udon, nouilles fermes servies dans un bouillon clair, et l’olive beef, bœuf nourri aux olives d’Shōdoshima. Olive en condiment, huile d’olive locale et sacha-ebi tempura, petites crevettes, parachèvent l’expérience méditerranéenne.

Ehime

Ehime élève le château de Matsuyama, vigie sur la ville moderne, et abrite Dōgo Onsen, source chaude historique. La Shimanami Kaido relie îles et ponts suspendus, paradis des cyclotouristes entre océan et verdures insulaires.

Gastronomie locale : Ehime se pare de mikan, mandarines sucrées, et de buntan, pamplemousse local. Taimeshi, riz au dorade, s’enrichit dashi et yuzu. Jakoten, pâte de poisson frite, se déguste en apéritif avec une pointe de sel marin.

Kōchi

Kōchi, sur la côte sud de Shikoku, séduit par le marché de Hirome et le château de Kōchi. Ses plages sauvages et la rivière Shimanto, l’une des dernières à ne pas être endiguée, invitent au canoë et à la randonnée.

Gastronomie locale : Kōchi divulghe le katsuo no tataki, thon légèrement saisi et servi avec ponzu, et le sawachi ryōri, plateaux de poissons variés. Yuzu frais agrémentant sauces et boissons, le dokomi, mochi au gingembre, réchauffe les palais.

Kyūshū:

Fukuoka

Fukuoka, porte de Kyushu, allie modernité et traditions. La tour de Fukuoka domine la baie, tandis que les yatai (stands de rue) proposent ramen tonkotsu. Le sanctuaire Dazaifu Tenmangū attire pèlerins et étudiants.

Gastronomie locale : Fukuoka est le berceau du Hakata ramen, nouilles fines en bouillon tonkotsu lacté, et du mentaiko, œufs de cabillaud épicés. Motsunabe, ragoût de tripes, réunit familles et amis. Yakitori grillés et ramune sucré ponctuent la fête.

Saga

Saga met en lumière les vestiges du site Yoshinogari, témoignage de l’âge du bronze, et les terrasses animées du mont Tara. Le château de Karatsu, perché au bord de la mer, et ses lanternes de papier animent les nuits de festival.

Gastronomie locale : Saga propose le Saga beef, persillé et juteux, et le Karatsu chicken nanban, poulet frit nappé de mayo aigre-douce. Yokan à la patate douce et au thé vert célèbre les saveurs régionales. Sake de Ureshino, doux et rond, l’accompagne.

Nagasaki

Nagasaki, carrefour historique, révèle son héritage portugais et hollandais. Le parc de la Paix et son musée témoignent de son passé, tandis que Dejima et le mont Inasa offrent un mélange unique de cultures et de panoramas.

Gastronomie locale : Nagasaki fusionne champon, nouilles épaisses en bouillon crémeux, et castella, gâteau portugais moelleux. Shippoku ryōri, banquet aux influences chinoises et japonaises, s’articule autour de riz glutineux, porc et légumes. Kakuni manju, pain fourré de porc braisé, clôt le repas.

Kumamoto

Kumamoto se détache par son château imposant et le jardin Suizenji Jojuen, miniature de paysages emblématiques. Le parc national d’Aso, avec son vaste cratère, propose des sentiers de randonnée au sein d’une caldera impressionnante.

Gastronomie locale : Kumamoto révèle le basashi, sashimi de cheval fin et délicat, et le taipiien, nouilles sautées aux légumes et viande. Karashi renkon, racine de lotus farcie de moutarde, pique et croque. Kumamoto ramen, bouillon noir à l’ail, éveille les sens.

Ōita

Ōita, préfecture thermale, compte plus de 300 sources chaudes, notamment Beppu et Yufuin. Les chutes de Harajiri et le sanctuaire Usa-jingū complètent une offre bien-être, tandis que la péninsule de Kunisaki invite à la découverte rurale.

Gastronomie locale : Ōita se distingue par le toriten, beignets de poulet moelleux, et le bungo beef, grillé à point. Onsen tamago, œuf cuit en source chaude, libère jaune crémeux. Kabosu, agrume vert acide, parfume sauces et seltzers locaux.

Miyazaki

Miyazaki charme par les gorges de Takachiho, falaises couvertes de mousses et sanctuaires suspendus. Le sanctuaire Udo-jingū, creusé dans la falaise, et l’île d’Aoshima, jonchée de rochers sculptés par la mer, éveillent l’émerveillement.

Gastronomie locale : Miyazaki offre son bœuf emblématique, persillé et fondant, et le chicken nanban, poulet frit arrosé de vinaigre doux. Sumiyaki, barbecue au charbon, exhale des notes fumées. Mangues charnues et sucrées s’érigent en desserts gourmands.

Kagoshima

Kagoshima, dominée par le volcan Sakurajima, offre sources chaudes et panoramas spectaculaires. La baie de Kinko, le jardin Sengan-en et les îles de la péninsule d’Ōsumi composent un paysage volcanique et historique.

Gastronomie locale : Kagoshima met en valeur le kurobuta, porc noir tendre et savoureux, et le satsuma-age, beignets de poisson frits. Shōchū de patate douce, fort et aromatique, accompagne barbecue et sashimi. Shabu-shabu local, côtelette de porc marinée, conclut le festin.

Okinawa

Okinawa, archipel tropical, surprend par ses plages de sable blanc, ses récifs coralliens et sa culture ryukyuanne unique. Le château de Shuri rappelle son passé indépendant, tandis que la gastronomie et la musique eisa rythment la vie insulaire.

Gastronomie locale : Okinawa régale avec le rafute, poitrine de porc mijotée au sucre et au soja, et le goya champuru, poêlée amer doux. Sata andagi, beignets croquants, et Okinawa soba, nouilles épaisses au bouillon dashi, incarnent l’esprit insulaire.